Étiquette : Lore Nuibie

Magalie Kourode, parfois surnommée Mag, est une jeune similica de 12 ans à la personnalité plus complexe qu’il n’y paraît. Sportive passionnée, elle rêve de devenir joueuse de sport de combat professionnelle quand elle sera plus grande. Malgré son allure de garçon manqué et son discours misandre, Magalie cache un côté romantique qu’elle n’assume pas, de peur de ternir son image de dure à cuire.

Magalie est la meilleure amie d’Adélaïde Vilasko, malgré leurs différences évidentes : Adi est très féminine tandis que Magalie préfère un style plus garçonne. Leur amitié, semblable à une relation de sœurs, repose sur une profonde empathie et un soutien mutuel. Magalie est secrètement amoureuse de Basile Citrus, un ami qui ne remarque pas ses sentiments, ce qui amuse beaucoup Adi, qui aime taquiner Magalie à ce sujet. Au début de « Nuibie Collège », Magalie éprouve de l’hostilité envers Louise Deladiva, la petite amie de Basile, mais leur relation s’améliorera par la suite. Magalie développe également une amitié avec Cassandra Kalabrio, malgré quelques agacements mineurs dus à la grande féminité de Cassandra.

Magalie aime passer du temps avec sa bande d’amis, constituée d’abord d’Adélaïde et Basile, puis élargie avec Cassandra et Louise. Elle prend également plaisir à se bagarrer avec les loubards de l’école secondaire, surtout pour protéger Basile. Ce qu’elle déteste par-dessus tout, c’est l’uniforme féminin hérité d’avant les blémalias, au point qu’elle a demandé et obtenu une dérogation pour porter l’uniforme masculin, qui correspond mieux à son style.

Adélaïde Vilasko, surnommée Adi par presque tout le monde à part sa mère, est une jeune similica de 13 ans qui a toujours le mot qu’il faut. Étudiante studieuse sous l’œil vigilant de sa mère exigeante, Adi est également la fille la plus populaire de l’école. Très sociable, elle est aimée de ses amis et la plupart des garçons craquent pour elle. Elle a un don naturel de meneuse, ce qui fait d’elle une voix très écoutée, en particulier par ses amis Magalie et Basile, une petite bande qui s’agrandira plus tard de Louise puis de Cassandra !

Malgré son jeune âge, Adi fait preuve d’une maturité et d’une conscience dues à son éducation exigeante, notamment en rejetant l’idéologie blémalia qui domine actuellement la Sartovia. Passionnée par les expériences, Adi adore tenter de nouvelles choses et est fascinée par la vie rurale, bien qu’elle soit une pure citadine.

Cependant, sa vie n’est pas un long fleuve tranquille. Sa mère, Adèle Vilasko, qui dirige l’entreprise familiale, souhaite qu’Adi prenne sa succession et suive un chemin tout tracé comprenant des études prestigieuses, un mariage, et des enfants pour assurer la continuité de la dynastie et de l’entreprise Vilasko. Adi, en revanche, rêve d’explorer l’inconnu plutôt que de se contenter d’un avenir prédéterminé, tandis que le mariage, elle ne veut même pas en entendre parler ! Malgré ces divergences, Adélaïde partage une complicité hors pair avec sa mère, ayant parfois une relation presque de sœurs tant cette complicité casse le clivage générationnel entre les deux similicas.

Basile Citrus, surnommé Zile par ses amis, est un jeune hursian de 11 ans au cœur tendre. Il est l’un des fils d’une famille de hursians de la classe moyenne. Androgyne et surdoué, Basile se caractérise par son romantisme poussé à l’extrême, ayant ainsi la réputation de véritable cœur d’artichaut.

« L’univers » de Basile est presque entièrement féminin, ne s’étant jamais trop reconnu dans les loisirs des autres garçons de son âge. Ainsi, ses meilleures amies sont des filles, Adélaïde et Magalie ! En outre, Basile tombe régulièrement amoureux des autres filles qu’il croise. Cet élan romantique le poussera à séduire Louise Deladiva dès l’arrivée de cette dernière à l’école secondaire, et avec succès, Louise étant désormais la petite amie de Basile. Leur relation, bien que superficielle au possible, est mignonne malgré tout !

Passionné par les films à l’eau de rose, mais également sensible, Basile est irréconciliable avec les clichés les plus fréquents de la masculinité. Cette sensibilité fait de lui la cible toute trouvée des loubards de l’école secondaire, mais il trouve toujours du réconfort auprès de ses amies, en particulier Adélaïde qui n’hésite pas à utiliser sa stature de fille populaire pour protéger « son Zile ».

Pour finir, s’il est dit que Basile est « l’un des fils », c’est parce qu’il a un frère jumeau dont il a été séparé à la naissance, en vertu de la politique de l’enfant unique que les hursians subissent en Sartovia. Basile, qui sait cela, est intimement convaincu que son jumeau est toujours en vie, quelque part en Sartovia.